2001年,手机台灣近代第一支女子棒球隊—木棉花在高雄誕生,手机播下台灣女子棒球發展的種子,20年來,台灣女孩參與棒球運動,從過去的疑惑質疑,到如今的肯定自信,20年來,在台灣各地熱愛棒球的女孩,用她們對棒球的執著、打破框架的勇氣,一步一步共同堆疊起屬於女孩的棒球舞台。她們曾經的懷疑與失落、堅持與開創,是一段不能被忽略的歷程。20年後的今天,邀請您一同來見證!
2001年,手机台灣近代第一支女子棒球隊—木棉花在高雄誕生,手机播下台灣女子棒球發展的種子,20年來,台灣女孩參與棒球運動,從過去的疑惑質疑,到如今的肯定自信,20年來,在台灣各地熱愛棒球的女孩,用她們對棒球的執著、打破框架的勇氣,一步一步共同堆疊起屬於女孩的棒球舞台。她們曾經的懷疑與失落、堅持與開創,是一段不能被忽略的歷程。20年後的今天,邀請您一同來見證!
回复 :一部由六段分攝於不同時期的膠卷所組合成的編年記事。約拿斯.梅卡斯以第一人稱的日記體,闡述他自1940年代從立陶宛流亡至美國的心情。梅卡斯的鏡頭關照著移民社群的日常,也在他方尋找自己的家,如同片中的自述:「我是攝影機的眼睛,我是見證者,我記錄了這一切。我不知道,我是在歌唱還是哭泣?」
回复 :故事从慈祥的爷爷给生病的孙子讲故事说起,爷爷带来一本厚厚的童话故事书《公主新娘》。这个世代相传的童话故事讲述了一段爱与冒险的真爱故事。善良美丽的少女布卡特(罗宾·怀特 Robin Wright 饰)住在宁静的小村庄弗洛林,她与少年维斯特雷(加利·艾尔维斯 Cary Elwes 饰)青梅竹马两小无猜,两人很快陷入热恋。然而贫穷的维斯特雷希望给布卡特更好的生活,于是扬帆远航离开了村庄。但是维斯特雷的船并没有到达目的地,传言说他死在了海盗的手里。五年后,伤心欲绝的布卡特成为了王子胡姆普丁克(克里斯·萨兰登 Chris Sarandon饰)的未婚妻,可她并不爱他,她的心里仍苦苦思念着真爱维斯特雷。一次意外让布卡特再次遇见了维斯特雷,然而邪恶的王子却绑架了布卡特,并逼迫她嫁给自己。此时的维斯特雷已是一位勇敢强壮的海盗,为救真爱,他与武艺超群的剑客埃尼戈·蒙托亚(曼迪·帕廷金 Mandy Patinkin饰)、力大无比的巨人菲兹克(安德烈·捷安特 André the Giant饰)一起踏上了拯救公主之路。本部童话式爱情冒险电影《公主新娘》,荣获1988年第60届奥斯卡金像奖最佳原创歌曲提名,1987年第12届多伦多国际电影节人民选择奖-最佳故事片奖以及1988年第15届美国电影电视土星奖最佳奇幻电影。
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000